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Pourquoi investir en loi Pinel sur Lille et comment défiscaliser

Le marché Lillois par secteurs pour investir en loi Pinel 

La métropole lilloise affiche un niveau de prix assez élevé, et ce quel que soit le quartier. Ainsi, par exemple, en centre ville, il est devenu difficile de trouver un appartement convenable de plus de deux ou trois pièces à moins de 2000 euros le mètre carré. Dans le vieux Lille, les biens situés dans les beaux immeubles du XVIIIe siècles se négocient même fréquemment au dessus de 3000 euros le mètre carré, y compris lorsque de petits travaux de réfection sont nécessaires. Et, pour trouver des maison en état correct à moins de 150 000 euros, les couples lillois doivent fouiner du côté de Moulins, Fives ou Bois-Blancs. Voire filer cers Lille sud, en pleine zone franche, dans un secteur à la réputation encore douteuse, même s’il est soumis à un plan de rénovation urbain. Quant aux budgets inférieurs à 120 000 euros, ils n’ont aujourd’hui plus d’autres alternatives que de quitter Lille, pour prospecter des communes voisines comme Hellemmes, Faches-Thumesnil ou Croix.

Secteur vieux Lille

Biens avec du cachet à partir de 2400 euros le mètre carré. Près de 4000 euros le mètre carré, c’est à ce prix que s’est vendu un 78 mètres carrés avec vue plongeante sur la place du Lion-d’Or. Preuve de l’attraction que continue d’exercer le vieux Lille, avec ses rues pavées, ses commerces de luxe et ses bars à la mode. Certes, il s’agissait d’un cas exceptionnel, mais il faut tout de même s’attendre à débourser entre 2400 et 3300 euros le mètre carré pour s’offrir un appartement ancien de caractère avec parquet et poutres apparentes. Rue Princesse, un 22 mètres carrés, au troisième étage sans ascenseur, est ainsi parti à 60 000 euros (2730 euros le mètre carré). Et rue de Gand, un quatre-pièces de 78 mètres carrés bien rénové s’est vendu pour 219000 euros, soit 2810 euros le mètre carré.

Secteur centre-ville

Un studio de 28 mètres carrés vendu à près de 91 000 euros. Moins “charmant” que le vieux Lille, l’hypercentre a d’autres atouts : la proximité des commerces, théâtres et gares. On y trouve des immeubles d’avant-guerre, certains de style haussmannien. Il faut compter sur ce secteur entre 2200 et 3000 euros le mètre carré, avec des pics à 3300 euros vers la place du Général-de-Gaulle. Rue Faidherbe, un 28 mètres carrés est ainsi parti à 90 600 euros (3235 euros le mètre carré). Les amateurs de neuf ou récent feront un tour du côté d’Euralille 2, vers le nouvel hôtel de région.

Secteur Vauban

La barre des 2500 euros le mètre carré souvent dépassée. Les studios et petits deux-pièces disponibles deviennent rares dans ce quartier qui abrite l’université catholique et ses 15000 étudiants. Les vendeurs en profitent souvent pour gonfler leurs prétentions. Rue de Ratisbonne, un deux-pièces récent de 48 mètres carrés, avec parking, balcon et cave, s’est vendu pour 150000 euros, soit 3125 euros le mètre carré. Il faut compter un peu moins pour l’ancien surtout en moyennes et grandes surfaces : 2660 euros le mètre carré, par exemple, pour un quatre-pièces de la rue des Stations, dans une copropriété bien tenue des années 70. Pour tomber sous la barre des 2500 euros le mètre carré, il faut se diriger vers la place Cormontaigne. Rue de l’Ophelinat, un deux-pièces de 47 mètres carrés, dans une résidence sécurisée, s’est vendu à 110 000 euros, soit 2340 euros le mètre carré.

Secteur Bois-Blancs

Quelques maisons ouvrières sont encore disponibles. Les jeunes couples se bousculent pour acheter les maisons ouvrières typiques du quartier. Notamment entre l’église Saint-Charles et la station métro Bois-Blancs, où ils peuvent encore en trouver à moins de 150 000 euros. Rue Guillaume-Tell, une maison mitoyenne de 120 mètres carrés, certes à rénover, mais avec jardinet de 40 mètres carrés, est partir à 141 000 euros. Sur l’autre rive du canal, du côté de Lomme, les prix sont à la hausse. Rue Turgot, une belle maison de ville avec vitraux, cheminée et parquet, de 130 mètres carrés avec jardin de 55 mètres carrés, s’est ainsi échangée à 245 000 euros. Pour les appartements, mieux vaut chercher autour de l’avenue Marx-Dormoy. Fourchette de prix habituelle pour un bien en état correct : entre 1800 euros et 2600 euros le mètre carré, selon l’âge de la résidence.

Secteur Wazemmes

La cote s’envole dans ce quartier de plus en plus branché. Renommé pour son marché du dimanche matin, ce quartier bobo est plus que jamais à la mode. Et de plus en plus cher. Autour de la place de la Nouvelle-Aventure et le long de la rue Léon-Gambetta, il faut désormais compter entre 2100 euros et 2500 euros le mètre carré. Un 54 mètres carrés avec vue sur la place a été vendu pour 125 000 euros, soit 2315 euros le mètre carré. Et dans le haut de la rue Léon-Gambetta, à proximité du centre, un trois-pièces de 70 mètres carrés est parti pour 165 000 euros, soit 2360 euros le mètre carré. Pour les amateurs du genre, de petites maisons de “courée”, très étroites, sur trois niveaux, avec une cour qu’il faut partager entre les différents occupants, sont affichées ici à moins de 100 000 euros. L’un d’elles, vers la place de la Nouvelle-Aventure, de 40 mètres carrés, a été négociée à 65 000 euros avec 15 000 euros de travaux à effectuer.

Secteur Moulins

Des prix 15 % moins élevés que dans le quartier Wazemmes. Les Lillois hésitent de moins en moins à habiter ce quartier populaire surtout constitué de maisons. Il faut dire qu’il permet de se loger à des prix au moins 15 % moins élevés qu’à Wazemmes, soit entre 1500 et 2000 euros le mètre carré. Le long du boulevard Victor-Hugo, une habitation de 180 mètres carrés, en bon état et avec du cachet, s’est ainsi échangée à 315 000 euros (1750 euros le mètre carré). Et rue de Bapaume, une maison des années 30 de 105 mètres carrés, à rafraîchir, avec un jardin de 50 mètres carrés, s’est vendue pour 195 000 euros (1860 euros le mètre carré). Les amateurs de surfaces atypiques pourront même dénicher quelques lofts, non loin du centre-ville. L’un d’eux, près de la rue de Douai, d’une superficie de 330 mètres carrés avec quatre places de parking, a été proposé à la vente à un prix de 650 000 euros.

Secteur Saint-Maurice-Pellevoisin

La proximité de la garde dope les prix. Proche des voies rapides et à cinq minutes à pied de la garde de Lille-Europe, c’est le secteur d’habitation de prédilection des cadres faisant la navette entre Lille et Paris. Pour s’offrir une maison pourvue d’un jardin dans le coeur du quartier, le plus convoité, il faut débourser entre 250 000 et 400 000 euros. Rue des Jardins-Caulier, une bâtisse des années 30, près de 160 mètres carrés, dotée d’un garage et d’un jardin de 80 mètres carrés, est ainsi récemment partie à 388 500 euros. Dans la même rue, une maison entièrement rénovée de 130 mètres carrés, disposant de 4 chambres, un garage et une terrasse de 30 mètres carrés, a trouvé preneur à 374 500 euros. Et rue des Vicaires, une maison de 145 mètres carrés, avec 50 mètres carrés de jardin, a été négociée à moins de 270 000 euros. MAis elle nécessitait 60000 euros de travaux de réfection. Pour un appartement ancien, tablez entre 1800 et 2400 euros le mètre carré, selon le standing de l’immeuble. Exemple : dans une résidence du Parc Saint -Maur, un quatre-pièces de 124 mètres carrés, en état correct, s’est monnayé à 235 000 euros, soit 1895 euros le mètre carré.

Secteur Marcq-en-Baroeul

Un “bel étage” pour moins de 350000 euros. Avec son hippodrome, sa liaison directe avec le centre de Lille via le tramway, et son collège privé, cette commune située à 5 kilomètres de Lille offre un cadre de vie recherché. Le nec plus ultra reste d’habiter avenue Foch. Le long de ces “Champs-Elysées” de Marcq, la moindre villa vaut plus de 400 000 euros. L’une d’elles, de 160 mètres carrés avec un grand hall desservi par un escalier en marbre et 850 mètres carrés de jardin, est partie à 540 000 euros. Non loin de là, dans le secteur de l’église du Sacré-Coeur, vous trouverez des “bel étage” à prix plus doux. Ces maisons typiques avec parking au rez-de-chaussée et pièces à vivre au-dessus, s’affichent souvent à moins de 350 000 euros. L’une d’elles, de 120 mètres carrés, avec 100 mètres carrés de jardin, s’est vendue à 340 000 euros. Enfin, les plus petits budgets se tourneront vers les maisons d’ouvriers. Rue Eugène-Jacquet, une habitation de 110 mètres carrés, mitoyenne et sans garage, s’est échangée pour 270 000 euros. Et, rue de la Ruanderie, une maison ouvrière de 95 mètres carrés s’est négociée à 200 000 euros.